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L’astrologie est le plus ancien système de connaissance conçu par les êtres humains… à ses débuts, exclusivement consacré aux rois. En fait, l’astrologie n’a pas seulement été la première science, art ou croyance à traiter du monde extérieur, le monde physique, mais aussi la première à traiter du monde intérieur, le monde spirituel, celui qui part du cœur et atteint l’âme.
La Terre, et avec elle l’Homme, sont liés à une spirale de mouvements rotatifs : ceux de la Terre elle-même, où le jour succède à la nuit, l’hiver au printemps ; puis les orbites planétaires ; et enfin le mouvement très lent de l’axe terrestre par rapport aux constellations lointaines. Pour l’œil qui les observe depuis la Terre, tous ces mouvements s’inscrivent dans un cercle de 360° appelé le Zodiaque. Cette ceinture est divisée en 12 secteurs de trente degrés, où chaque secteur correspond à une étape de ce processus inexorable de lumière et d’obscurité, d’été et d’hiver, de naissance et de mort, d’ascension et de chute qui accompagne tout sur la planète Terre.
L’astrologie étudie les mouvements du système solaire, leurs différentes positions dans le cercle zodiacal et leur influence possible sur les événements terrestres et sur la nature de l’homme. L’hypothèse fondamentale de l’astrologie est que chacun de ces nombreux mouvements rotatifs, lorsqu’il entre dans un secteur particulier du Zodiaque, absorbe sa nature particulière et lui transmet en même temps la sienne. Les anciens distinguaient douze constellations dans la ceinture zodiacale et donnaient le nom de ces constellations aux différents secteurs du Zodiaque.
Cette dénomination indique une correspondance symbolique et non réelle. Les différentes constellations, en effet, occupent souvent un espace plus ou moins grand que les trente degrés attribués à chaque secteur zodiacal et, de plus, leur position n’est plus la même aujourd’hui.
Le début du Zodiaque coïncide avec l’équinoxe de printemps, le moment du réveil de la nature, le premier secteur est par convention appelé Bélier.
Maintenant, à cause de la procession de l’équinoxe, qui se produit tous les 2160 ans, la constellation du Bélier ne brille plus au-dessus du Soleil du 21 mars au 20 avril, actuellement le point vernal (l’équinoxe de printemps) brillera sur 29° du Verseau pendant 72 ans, d’où l’entrée dans l’ère du Verseau et la culture du Nouvel Âge.
En effet, les astrologues estiment que chaque période bimillénaire est marquée par les caractéristiques du secteur zodiacal qui se trouve au-dessus du point vernal (les âges du monde et la procession des équinoxes). Il y a deux mille ans, il y a eu l’entrée du Point Vernal dans le signe des Poissons, ce n’est pas par hasard que le signe de reconnaissance des premiers chrétiens n’était pas la Croix mais le Poisson (Jesus Cristus Theou Uios Soter=I.C.T.U.S.=en latin cela signifie Poisson).
En fait, le symbole des Poissons a été dessiné par les premiers chrétiens sur les murs pour indiquer le lieu de rencontre secret.
Les douze secteurs du zodiaque tirent symboliquement leur nom de 12 des 13 constellations zodiacales (en fait, Ophiuchus n’est pas un signe zodiacal ; Ophiuchus est situé entre le Scorpion et le Sagittaire, c’est l’une des 13 constellations zodiacales mais ce n’est pas un signe zodiacal) ; dans l’ordre : Bélier, Taureau, Gémeaux, Cancer, Lion, Vierge, Balance, Scorpion, Sagittaire, Capricorne, Verseau, Poissons. Du degré zéro, au début du Bélier, nous arrivons à 360°, qui marque la fin des Poissons. Le passage d’un secteur à l’autre se produit exactement tous les trente degrés, sans tenir compte ni des dimensions ni de la position réelle de la constellation dont il tire son nom, circonstance qui, comme nous l’avons déjà dit, a une valeur exclusivement symbolique.
En effet, cette subdivision est établie sur la base des cycles saisonniers, en référence aux équinoxes de printemps et d’automne, et aux solstices d’été et d’hiver.
